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Coca-Cola opte pour une nouvelle stratégie marketing

Publié le par Edwige Després

Publié dans Économie, société

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Le retour des punaises de lit

Publié le par Edwige Després

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Climat: La Floride se noie dans les termes

Publié le par Edwige Després

Publié dans Société

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La liberté d’informer est une infraction

Publié le par Edwige Després

La loi Macron emprisonne l‘accès à l’information et au droit d’y parvenir. Avec le soutien d’une mobilisation de force, les journalistes parviennent à défendre les principes indispensables à l’exercice de leur métier. 

 

Les journalistes pourraient bien voir leur profession se réduire à la rédaction de communiqués de presse. C’est pourtant en mettant les moyens dans leur travail d’enquêtes que ceux-la même et les lanceurs d’alerte, ont permis de révéler des délits économiques et des scandales politiques.

Les journalistes et leurs sources sont susceptibles de se rendre coupables de violation du « secret des affaires » en dévoilant des montages compromettants.

Même si le texte n’érige pas un secret absolu, il porte atteinte à la liberté d’informer. Rien dans ce texte ne précise clairement que les journalistes et leurs sources ne pourront être poursuivis au pénal ou au civil.

La justice pourra empêcher la publication d'une enquête. C’est au juge qu’il appartiendra d’apprécier la classification des enquêtes à publier. cette disposition permet aux entreprises d’être les seules autorisées à définir ce qu’est le « secret des affaires », à poursuivre de manière préventive les journalistes et à saisir le juge pour éventuellement, empêcher la publication d’une enquête. 

C’est le manque de précision juridique qui permettra aux entreprises de mettre des bâtons dans les roues des journalistes et de leurs sources qui ont enquêté sur elles.

Les sociétés, pour se protéger, pourront faire valoir leur pouvoir de censure, rendant impossible aux journalistes de sortir des affaires au grand jour.

Cette disposition tend à intimider, car s’ils dévoilent une information sensible sans autorisation du juge et de l'entreprise ciblée, ils encourent une peine de prison de 3 ans et 375 000 euros d’amende.

 

Le gouvernement se voile la face, quand la justice a la mémoire courte. De nombreuses investigations journalistiques se sont révélées être une source précieuse pour les enquêteurs de la police judiciaire. Récemment, on se souvient d’Anna Erelle qui s’est fait passer pour une jeune fille désireuse de rejoindre l’État Islamique, son enquête avait permis l’arrestation d’un couple faisant de la propagande djihadiste. 

Pour faire face à cet amendement qui va à l’encontre de tous les principes de la liberté d’expression, les journalistes ont signé une tribune dans le Monde. Ils se sont mobilisés et élevés contre un amendement de la loi Macron. Entrainant avec eux des rédactions, des écoles de journalisme, les agences de presse, les sociétés de production mais aussi ONG, syndicats SNJ et CGT, l’association Transparency International et les citoyens. Tous ont soutenu une profession menacée d’être muselée. 

 

Richard Ferrand (PS), rapporteur général du projet de loi Macron, a exprimé le vendredi 30 janvier à l’AFP, qu’à la demande du gouvernement, les socialistes ont renoncé au texte. Le Syndicat national des journalistes et la CGT évoquent l’urgence de mettre en place un texte de loi qui garantit la protection des sources des journalistes.

 

Edwige Despres

 

 

 

 

 

Publié dans Société

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La bourde de Bourdin ne fait pas débat chez Dumas

Publié le par Edwige Després

La question « Manuel Valls est sous influence juive ? » à Roland Dumas faisait référence à son épouse Anne Gravoin. Jean-Jacques Bourdin a été fortement critiqué pour avoir incité son invité à avouer son penchant antisémite en prononçant lui même des propos tendancieux.

Non, Jean-Jacques Bourdin n’a pas commis une faute d’éthique mais plutôt une faute légale en posant une question contenant des propos condamnables, sans clairement afficher qu’il ne s’agissait pas de son opinion personnelle mais d’une question de journaliste. Je pense qu’il a suivi sa ligne éditoriale qui couvre essentiellement l’actualité généraliste et comme le précise Marc Autherman, rédacteur en chef adjoint de BFM TV, seule la recherche de l’audience et le buzz sont privilégiés. Jean-Jacques Bourdin a un style direct et il est reconnu pour être sans complaisance. Il a délibérément cherché à faire prononcer à son invité une expression tabou depuis Vichy

Ce n’est pas comme si les auditeurs découvraient la personnalité de Roland Dumas. Jean- Jacques Bourdin l’a bien expliqué sur le plateau de Canal plus face à Ali Baddou : « Si je n'emploie pas ces mots, lui ne va pas les employer, ne pas accepter d’avouer... Moi je pose une question, je ne dis pas ‘’ je pense que Manuel Valls est sous influence juive ’’. Simplement, j'emploie les mots pour que lui accepte de les dire ». Il pense tendre un piège à M.Dumas, qui de son côté, sait qu’il ne risque rien étant donné qu’à aucun moment il ne dit que Manuel Valls est sous « influence juive », il utilise habilement « il est probable » ou « on peut le penser » ou encore « mais tout le monde est sous l’influence de quelqu’un ».

La question « Manuel Valls est sous influence juive ? » ne représente pas un piège pour Roland Dumas qui connait bien l’exercice de style puisqu’il a été un avocat en droit de la presse et de liberté d’expression. Il a parfaitement vu le guet-apens arriver. Roland Dumas entretien l’image d’un homme pro arabe et pro palestinien qui ne cache pas ses relations notamment avec Mouammar Kadhafi ou avec son son ancien ami Jacques Vergès, très engagé auprès du Front de libération nationale algérien (FLN). La Cour européenne des droits de l’Homme dit que le journaliste a le droit de mentionner des textes ou des propos à caractères raciste, antisémite, islamophobe ou de quelque nature que ce soit et même de les faire prononcer à ses interlocuteurs mais il n’a pas le droit d’exprimer une opinion personnelle pour en faire la propagande ou pour faire valoir ses opinions.

Le grand tort de Jean-Jacques Bourdin est de ne pas avoir affiché sa neutralité de journaliste au moment d’utiliser cette expression. Il a manqué de distance et s’expose à la critique sur ses propos qui finalement n’ont rien permis de révéler de nouveau.

La formulation de la question utilisée par M. Bourdin peut être interprétée comme faussement interrogative sans rien soutirer de Roland Dumas. Le projecteur reste braqué sur le journaliste.

Edwige Despres

Publié dans Société

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États-Unis : Le rude hiver de la côte Est - France USA Media

Publié le par Edwige Després

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Épidémie de rougeole : Obama lance une campagne de vaccination

Publié le par Edwige Després

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Tempête de neige: New York en plein White Out

Publié le par Edwige Després

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Publié dans Société, USA

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